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La route entre Rapid City (Dakota du Sud) et Denver (Colorado)

Le jour où nous avons vu le Mont Rushmore puis Crazy Horse Memorial, nous avons pris la route pour Denver. Nous avons continué de serpenter une centaine de kilomètres entre les montagnes verdoyantes des Black Hills. Le paysage évoque par moment certaines régions vallonnées des Alpes suisses, tant la montagne est tapissée de pâturages. Quelques enclos avec le mot ranch nous rappellent que nous sommes aux Etats-Unis. Les quelques villes que nous traversons, notamment Custer, ont gardé un côté Western avec des maisons à la façade en forme de saloon.

En passant dans l’Etat du Wyoming, le paysage change radicalement. Durant environ 250 kilomètres, la route traverse d’immenses prairies desséchées, presque désertiques. Nous sommes au-dessus de 1000 m d’altitude, mais le paysage est plat ou à peine vallonné jusqu’à l’horizon où seules quelques montagnes cassent la monotonie. Très peu de traces humaines : pas de cultures, juste quelques élevages de vaches noires, des habitations isolées, quelques camions UPS ou Fedex… La route est longue sous un soleil de plomb. Nous croisons une voiture de temps en temps. Ce qui domine, c’est un sentiment d’immensité dépeuplée.

Au bout de cette route, nous arrivons dans le Colorado. Et les paysages changent de nouveau ; toujours aussi plats devant nous et sur la gauche de la route tandis qu’à droite, les montagnes se font plus hautes : ce sont les Rocheuses qui se dessinent nettement sur un ciel bleu azur. Nous retrouvons une végétation plus abondante, des cultures humaines. La route se fait plus large et le trafic plus dense. Enfin, nous voyons se dessiner au bout de notre route les tours du centre ville de Denver. Nous laissons de côté la grande ville, que nous n’aurons pas le temps de visiter, pour nous installer quelques jours dans un motel de Lakewood, dans la proche banlieue de la capitale du Colorado.

Pêle-mêle d’Elise

Bon, il parait que d’aucuns l’ont réclamé à corps et à cris alors je me lance dans l’écriture d’un article pour notre blog. Pour commencer – et afin de situer les choses – je vais poser le décor : mes écrits auront souvent plus une valeur anecdotique et humoristique, étant bien entendu que je laisse la partie plus « intellectuelle » à Monsieur qui, soit dit au passage, s’en sort plutôt bien. 😉

Alors, pour vous Mesdames qui m’avez réclamé avant mon départ, quelques clichés relatifs aux deux espèces menacées que sont le « bûcheron canadien » et le « fermier du Wyoming », j’ai peur de vous décevoir ! De fait, le premier n’est aucunement visible dans ces contrées lointaines, ou alors, il n’a de bûcheron que la chemise à damiers (pas de quoi se pâmer donc, vous en conviendrez). Quant au second, alors là, c’est encore plus compliqué de vous livrer mon ressenti dans la mesure où – tenez-vous bien, le suspense est à son maximum – je n’en ai croisé aucun. D’ailleurs, il faut bien le dire, nous n’avons croisé presque personne dans ce charmant état du Wyoming qui ne fait donc pas honneur à sa réputation (sortez vos mouchoirs Mesdames, je viens de vous casser, en un tour de clavier, vos derniers espoirs).

Entrons maintenant dans le vif du sujet : à savoir mon ressenti sur le Canada et les Etats-Unis… Je ne vais pas vous donner des détails historiques ou pittoresques, Philippe l’a déjà fait avant moi avec photos à l’appui. Je suis tombée amoureuse du Canada, de ses grands espaces et de son air pur, et plus particulièrement de la ville de Montréal… mais TABARNAK (seuls les initiés comprendront)… qui a inventé leur système de stationnement? Parce qu’il faut bien l’avouer, il y a de quoi s’arracher la tignasse avant de comprendre où l’on peut garer son véhicule. Entre les rues dans lesquelles on ne peut stationner que de 9H00 à 14h00 et celles où l’on peut stationner de 08H30 à 15h00 – et je vous assure que j’exagère à peine – il y a de quoi devenir chèvre !

Et puis, grosse déception aussi concernant la spécialité du coin, à tout le moins dans la région de Québec, à savoir : la POUTINE qui nous a laissé un goût de « n’y revenez pas » et dont nous cherchons encore aujourd’hui l’intérêt … désolée, là aussi, de ne pas être très enthousiaste, mais vraiment, avec un nom pareil, comment se laisser séduire! 😉

Passons maintenant à la deuxième partie de notre séjour : le territoire américain et ses parcs. Là encore, je laisse à Philippe le soin de vous charmer avec ses photos qui vont, à coup sûr, vous donnez l’envie de casser immédiatement votre PEL et de venir nous rejoindre!

Je suis donc, vous l’aurez compris, totalement conquise, d’autant que je me suis entretemps laissée entraîner par le champ des sirènes des magasins WALMART (supermarchés à l’américaine où l’on trouve à peu près tout) et sachez que, j’ai même acheté quelques babioles (et là encore, ceux et celles qui me connaissent, savent que je viens par là-même de signer mon arrêt de mort « modesque » , ce qui signifie que ne vous régalerai donc pas de portraits avec tenues dernier cri).

Je vous laisse donc sur ces derniers mots et promet de revenir bientôt vous narrer « l’envers du décors du rêve américain » .