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Dernière étape avant Paris

Nous sommes arrivés ce matin à Tbilissi, notre dernière étape avant le retour en France. Le vol était très matinal : décollage à 5h45 d’Erevan. Le soleil se levait quand nous avons décollé. Nous avions une superbe vue sur le Mont Ararat enneigé (5137 m), aujourd’hui en Turquie, revendiqué par les arméniens comme leur terre ancestrale. Nous avons loué une nuit de plus à Tbilissi pour pouvoir disposer de l’appartement dès notre arrivée autour de 7h du matin. La ville a l’air belle. Il fait chaud. La météo prévoit 32°C aujourd’hui. Peut-être moins qu’à Paris? L’appartement ressemble à un loft d’artiste sous les toits. Il est situé au deuxième étage d’un immeuble classique d’une des rues cossues de la ville. Il est vaste et très agréable. Nous avons dormi un peu à notre arrivée. Nous émergeons à peine. Plus que 5 jours avant de rentrer en France…

 

Retour en Europe

Nous avons quitté le Japon hier matin. Notre avion décollait de Narita à 12h15. L’aéroport international de Tokyo est situé au nord de la ville à 70 km environ du centre ville. Le trajet en train depuis la gare centrale nécessite un peu plus d’une heure. Pour se garder une bonne marge à l’aéroport et y prendre un petit-déjeuner, nous avons visé d’être à 9h30 à Narita. Nous nous sommes levés à 6h30 pour boucler les derniers bagages avant de partir. Pour la première fois, nous étions dans le métro aux heures de pointe. Même pour des parisiens, c’était plutôt impressionnant de voir ces quais noirs de monde avec des trains qui déversaient ou absorbaient en continu des milliers de personnes.

Nous avons voyagé avec Aeroflot de Tokyo à Erevan (Arménie), via Moscou Sheremetyevo, avec des billets nous revenant à moins de 500 € par personne. Elise avait lu pas mal d’avis négatifs et même un peu inquiétants, d’une part, sur la qualité, le confort et le service à bord des avions d’Aeroflot, d’autre part, sur l’aéroport de Sheremetyevo, réputé être un « triangle des Bermudes » pour les bagages en transit. Finalement, tout s’est passé dans d’excellentes conditions. Nous n’avons pas vu passer les 9 heures de vol entre Tokyo et Moscou, dans une classe économique proche de la business pour d’autres compagnies. Nous avons notamment mangé deux repas de très bonne qualité pour le prix du billet. L’attente de 4 heures à Sheremetyevo a été un peu longue mais nous avions prévu tout ce qu’il fallait en matière de lecture pour que cela se passe dans de bonnes conditions. Le dernier vol de 3 heures a été plus pénible mais surtout parce que nous étions épuisés à cause du décalage horaire. Nous avons atterri à 0h30, heure locale, c’est-à-dire, 4h30, heure de Tokyo. Heureusement, quelqu’un nous attendait à l’aéroport pour nous accompagner à notre appartement. Le temps de passer la douane, de récupérer les bagages (qui ne s’étaient pas perdus!), de faire le trajet et d’acheter quelques bricoles au supermarché en bas de l’immeuble pour le petit-déjeuner, nous nous sommes couchés à 3h00, heure locale, c’est-à-dire 7h00, heure de Tokyo.

Nous sommes donc restés 24 h debout. Les filles ont dormi un peu dans l’avion entre Moscou et Erevan, mais Elise et moi avons à peine dormi sur tour le trajet. Nous avons été ravis de découvrir un appartement magnifique dans le centre d’Erevan avec vue imprenable sur la cathédrale Saint-Grégoire. Evidemment articles et photos à suivre. Mais avant il me reste à publier, dans les 2 ou 3 jours qui viennent, les derniers articles de notre merveilleux séjour au Japon.

A suivre…

 

Notre départ pour l’Ile de Pâques

Une seule compagnie dessert l’Ile de Pâques : la compagnie chilienne LATAM, la plus grande compagnie aérienne d’Amérique du Sud. Deux connexions existent : Santiago-Ile de Pâques et Papeete-Ile de Pâques. Cette situation monopolistique peut conduire à des prix aberrants. Par exemple, l’aller simple Ile de Pâques-Papeete est au même prix que l’aller-retour Ile de Pâques-Papeete-Ile de Pâques et généralement plus cher que l’aller-retour Papeete-Ile de Pâques-Papeete ; et impossible de prendre l’aller-retour Papeete-Ile de Pâques-Papeete en utilisant uniquement le vol retour car, si on ne se présente pas à l’aller, la réservation pour le vol retour est annulée! Les prix intéressants depuis Papeete sont faits pour attirer sur l’Ile de Pâques les personnes qui sont en Polynésie Française. Mais pour nous qui souhaitions traverser le Pacifique d’est en ouest, le seul trajet qui nous intéressait était l’aller simple Ile de Pâques-Papeete.

Au vu de ce contexte, qu’elle n’a pas été ma joie quand j’ai fini par trouver une combinaison de vols me permettant de faire la traversée du Pacifique en trois étapes (Santiago-Ile de Pâques, Ile de Pâques-Papeete, Papeete-Auckland-Sydney) pour 1.600 € par personne, c’est à dire environ l’équivalent de l’aller-simple Ile de Pâques-Papeete, ou encore l’équivalent d’un prix plutôt intéressant pour faire la traversée directe Santiago-Sydney. Les facteurs qui m’ont permis de trouver cette combinaison de vols sont au nombre de 3 : la recherche de billets très en avance (en mai) ; l’utilisation de Skyscanner, comparateur de vols permettant l’achat de billets combinés ; de la souplesse dans le choix des dates. Les prix directement proposés par LATAM étaient beaucoup plus chers. Les prix obtenus pour des billets pris séparément avec les comparateurs de vols traditionnels étaient également beaucoup plus élevés. Ce n’est qu’en essayant de nombreuses combinaisons de dates que j’ai fini par trouver ce prix intéressant. Et bizarrement la date qui avait le plus d’influence sur le prix global était celle du troisième vol Papeete-Auckland-Sydney, pourtant assuré par une autre compagnie aérienne, Air Tahiti, et pour lequel il existe une concurrence assez forte. Pourquoi le choix de cette troisième date avait une influence sur le prix obtenu pour les deux premiers vols assurés par LATAM? Mystère! Pour plus d’info sur l’achat des billets d’avion, je vous renvoie à l’article écrit au moment de la préparation du voyage.

Voici donc le plan de notre traversée du Pacifique. Il eut été dommage de survoler le plus grand océan du Monde sans découvrir quelques unes des cultures qui s’y sont épanouies.

 

Pour conclure, le vol avec LATAM s’est très bien déroulé dans un avion flambant neuf avec des fauteuils larges et confortables et des écrans tactiles aux places économiques!