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Actualisation de notre itinéraire

Entre deux articles sur l’Australie, je vous informe que je viens d’actualiser la page itinéraire en fonction des dernières évolutions que je vous décris ci-dessous.

En premier lieu, nous avons décidé d’abandonner l’idée de passer par la Chine. Je le regrette car je n’aurai pas l’occasion de voir certaines personnes qui me sont chères. Je m’excuse auprès d’elles. L’obtention du visa chinois depuis un pays étranger reste compliqué et nous obligerait surtout à nous immobiliser un temps incertain dans l’attente de la décision. Nous avons préféré reporter ce voyage éventuel à une prochaine fois. En contrepartie, nous avons choisi de passer le temps rendu ainsi disponible à Taïwan, où il n’est pas demandé de viser pour un séjour touristique. Finalement, c’est assez logique dans notre parcours, puisque Taïwan se situe à mi-chemin entre le Vietnam et le Japon.

En second lieu, nous avons arrêté les conditions de notre voyage de retour en France. Pour nous éviter un vol direct entre Tokyo et Paris, nous avons opté pour une dizaine de jours dans deux capitales d’Europe de l’est, dans d’anciennes républiques soviétiques : Erevan, capitale de l’Arménie, et Tbilissi, capitale de la Géorgie. Nous avons ainsi réservé un premier vol Tokyo-Erevan (avec escale à Moscou), le 17 juin, un deuxième vol entre Erevan et Tbilissi (de seulement une 1/2 heure), le 23 juin, et enfin un ultime vol direct entre Tbilissi et Paris CDG, le 28 juin. Voilà, notre date de retour à Paris est désormais arrêtée! Cette combinaison de vols permet également d’optimiser le coût des billets pour notre retour en France.

Je publierai encore au moins une version 5 de l’itinéraire, car les itinéraires détaillés de nos séjours au Vietnam, à Taïwan et au Japon ne sont pas encore finalisés. Nous hésitons d’ailleurs sur la durée de nos séjours respectifs à Taïwan et au Japon, ce qui nous a amené à ne pas réserver le vol Taipei-Osaka, pour le moment.

 

Nouvelle actualisation de l’itinéraire

Vous trouverez ici une nouvelle actualisation de notre itinéraire. Il intègre les modifications opérées en cours de parcours (notamment ajout de l’Uruguay).

Pour la seconde partie du voyage, nous renonçons à revenir en transsibérien par la Russie. Les conditions d’obtention du visa russe hors de France semblent toujours aussi compliquées. En effet, il n’est normalement possible de demander un visa pour la Russie que depuis son pays d’origine. Si on fait la demande depuis un autre pays, il est nécessaire de démontrer que l’on dispose d’un droit de résidence supérieur à 90 jours, ce qui ne sera jamais le cas, dans les pays que nous traverserons d’ici là. Certains tourdumondistes parviennent malgré tout à obtenir le visa russe. Mais cela semble trop consommateur de temps et, de toute façon, aléatoire.

En conséquence, nous avons cherché une étape entre Tokyo et Paris pour passer quelques jours de repos avant de rentrer dans la capitale. La Finlande apparaît comme l’option la plus logique et celle qui nous permet d’obtenir des prix optimisés pour les billets d’avion.

L’autre modification concerne la date de retour. Selon cette nouvelle version, nous reviendrions sur Paris début juillet. Cet itinéraire doit encore être travaillé dans les semaines qui viennent pour affiner les détails du parcours en Asie.

 

Préparation 9 : les passeports, visas et permis internationaux

Pour voyager en Europe, la Carte Nationale d’Identité est généralement suffisante.

En revanche, le passeport est nécessaire dès que l’on quitte le continent européen. Détenir un passeport valide est une condition nécessaire mais pas toujours suffisante pour entrer dans un pays! Certains pays exigent, par exemple, que le passeport soit valide au moins six mois après l’entrée dans le pays. D’autres pays requièrent l’obtention d’un visa. Enfin, pour les cas les plus compliqués, le visa nécessite de produire de nombreuses pièces administratives (formulaire, invitations, billets d’entrée et de sortie, adresses des lieux de résidence, justificatif de ressources, attestation de vaccination, etc.), de laisser le passeport aux autorités du pays concerné (lequel passeport doit avoir dans certains cas 2 pages vierges accolées).

Pour s’éviter des montées de stress inutiles, l’anticipation est une nouvelle fois notre meilleure amie.

Passeport

Etant donné que le passeport est la pièce maîtresse pour voyager, il faut commencer par vérifier suffisamment tôt que l’on dispose d’un passeport avec une date de validité  postérieure de 6 mois à la fin du voyage et avec suffisamment de pages vierges. Pour ma part, j’ai fait cette vérification dès le mois M2. Si le passeport a une date de validité suffisante mais pas suffisamment de place, il est possible de le faire remplacer gratuitement par un passeport vierge (je vous invite à consulter le site de l’administration pour plus de détails).

Pour savoir quels sont les pays exigeant un visa, je vous invite à consulter l’article écrit par tourdumondiste.com et pour plus de sécurité vérifier les conditions actualisées en temps réel sur le site de la Diplomatie française.

Vous constaterez que le passeport français permet de voyager librement dans de nombreux pays. Pour quelques autres pays il suffit de le compléter avec un visa obtenu par voie électronique (Etats-Unis, Canada, Australie…) ou à l’entrée dans le pays. Finalement, en-dehors de l’Afrique, peu de pays posent des conditions strictes à l’entrée en demandant l’obtention d’un visa papier avant l’arrivée.

Dans notre parcours, deux pays nous posent de réelles difficultés : la Chine et la Russie. Pour ces deux pays, la demande de visas touristiques (valables 30 jours) ne peut être faite plus de 3 mois avant l’entrée dans le pays. Etant donné que ces deux pays se situent à la fin de notre tour du Monde, nous devrons faire les demandes de visas lorsque nous serons à l’étranger. Et cela complique beaucoup les choses. A tel point que si j’avais identifié cette difficulté, j’aurais probablement choisi de commencer le tour du Monde, en partant vers l’est (en dépit des avantages de voyager vers l’ouest pour les questions de décalage horaire). En effet, il est beaucoup plus simple d’obtenir un visa dans son pays d’origine que dans un pays étranger. Les raisons sont multiples : pas de problème pour laisser le passeport une ou deux semaines à l’ambassade ou au consulat du pays concerné ; pas de contrainte de temps alors qu’en voyage rester coincé deux ou trois semaines dans une ville sans l’avoir voulu peut être pénible ; moins de difficultés pour expliquer la démarche aux administrations étrangères qui peuvent être réticentes à délivrer un visa à un ressortissant qui est de passage dans un autre pays ; facilité de communication ; facilité à obtenir des documents administratifs complémentaires…

A ce stade, le problème n’est pas vraiment résolu. Nous imaginons demander le visa chinois depuis l’Australie, où l’immobilisation du passeport devrait poser moins de difficulté et où la communication devrait être plus aisée (en comparaison de l’Asie du Sud-Est). Nous hésitons à demander le visa russe à Pékin (d’où part le transsibérien) ou au Japon (où l’immobilisation du passeport sera moins problématique). Il faut noter que les sites de la diplomatie russe ont tendance à dire qu’il n’est pas possible d’obtenir un visa russe en-dehors de son pays d’origine (sauf si on dispose d’une autorisation de résidence dans ledit pays supérieur à 6 mois). Donc sur le papier, le challenge pour obtenir le visa russe semble relevé! A ce titre, nous sommes preneurs de tous les conseils et retours d’expérience. Merci de vos commentaires!

Je complèterai cet article ultérieurement sur les sujets spécifiques des visas chinois et russe quand nous disposerons d’un retour d’expérience.

Permis International 1

Etant donné que nous envisageons de louer des véhicules dans certains pays, sans savoir précisément lesquels, nous avons décidé de nous procurer des permis internationaux. La procédure est simple. Elle est décrite ici. Mais la demande se fait exclusivement par correspondance et le délai d’attente peut être très long : le site annonce qu’il est au minimum de 11 semaines. Dans notre cas, l’attente a été beaucoup moins longue. Moins d’un mois! L’administration continue de progresser et nous réserve parfois de belles surprises. J’avais mis les deux demandes de permis dans la même enveloppe pour avoir un traitement simultané et j’avais joint un mot aimable décrivant notre projet et sollicitant un traitement compatible avec notre date de départ. Peut-être ce courrier a-t’il été utile?

Tous ces documents recouvrant une importance particulière pour voyager en toute sérénité, il est fortement recommandé d’en conserver des copies électroniques sur des supports transportables (clé USB, disque dur…) ainsi que sur des supports distants (cloud). Cela permettra de faire face plus facilement en cas de perte ou de vol. Pour le sujet des sauvegardes, je vous renvoie à un futur article dédié au sujet.


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