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Meiji-jingu

Le Meiji-jingu est un sanctuaire shintoïste dédié à Meiji, né en 1857, et empereur de 1867 à 1912. Pour rappel, la restauration impériale fut proclamée en janvier 1868, suite à l’abdication du dernier shogun Tokugawa.

Ce sanctuaire se situe dans un parc très sauvage du centre-ville qui ressemble davantage à une forêt qu’à un bois. Les accès majestueux sont matérialisés par des torii monumentaux.

Le temple fut détruit par les bombardements lors de la seconde guerre mondiale et reconstruit en 1958.

Comme c’est la tradition dans les temples shintoïstes, des barils de saké faisant office d’offrandes sont entreposés à l’entrée du site. Ces donations assurent une forme de publicité aux donateurs. Plus original, certains domaines de Bourgogne ont eux-mêmes fait des offrandes sous forme de tonneaux de grands crus. C’est hommage s’explique aussi par le fait que l’ère Meiji a été marquée par une ouverture nouvelle du Japon au monde occidental.

 

Notre séjour à Buenos Aires

Nous avons passé 6 jours dans la capitale argentine, où mes parents nous ont rejoints. Notre appartement dans le centre de Buenos Aires était très agréable.

Buenos Aires est indéniablement la ville la plus européenne que nous avions vue pour le moment en Amérique du Sud. A bien des égards, elle évoque Paris. On y retrouve des immeubles à l’inspiration haussmanienne, de très nombreux parcs et des myriades de statues qui attestent de l’importance de la culture dans la ville. Le métro rappelle également le métro parisien. La ville est riche d’une architecture variée et inventive. Parfois, des immeubles plus récents viennent offenser de belles constructions plus anciennes. Mais dans l’ensemble, la ville est très élégante.

Les porteños sont des gens très agréables. Ils sont serviables. A de nombreuses reprises, des personnes sont venues spontanément vers nous pour nous aider à trouver notre chemin. J’imaginais les argentins agités et prompts à s’énerver. Je les ai découverts calmes, disciplinés, respectueux des files d’attente, élégants.

Un seul événement a révélé une facette plus agitée. Nous étions à Buenos Aires le jour où devait avoir lieu la finale retour de la copa libertadores (équivalent de la finale de la ligue des champions en Amérique du Sud) opposant les deux clubs rivaux de la capitale argentine : Boca Junior (le club des quartiers populaires) et River Plate (le club des quartiers aisés). Pour ceux qui n’ont pas suivi, le match a été annulé car des joueurs de Boca Junior avaient été blessés par des pierres lancées par des supporters de River Plate sur le car de Boca Junior. Finalement, le match a été reporté à plusieurs reprises et s’est joué hier en terrain neutre à Madrid. C’est finalement River Plate qui a remporté le match.

Nous avons dîné tous les soirs dans des restaurants du quartier Retiro où nous étions logés. La cuisine n’est pas très variée. Elle est plutôt simple mais avec des produits de qualité. La viande de boeuf grillée ou en sauce est excellente. Les vins ne déçoivent pas. Ils brassent d’excellentes bières : la Quilmes et la Patagonia. Nous avons également mangé de très bonne pizzas dans le restaurant El Cuartito, réputé être la meilleure pizzeria de Buenos Aires. Les murs du restaurant sont tapissés d’images de sport, principalement de football.

La semaine est passée vite. Nous avons beaucoup marché dans la ville, servis par un temps ensoleillé dans l’ensemble, avec quelques nuages de temps en temps, de la pluie rarement et des températures douces tout le temps.

Il semble faire bon vivre à Buenos Aires. L’influence européenne domine, comme si Buenos Aires était un mélange d’Espagne, avant tout, d’Italie, de France, beaucoup et d’une pincée d’Angleterre. On ressent la fierté des porteños qui n’est jamais arrogance. En passant ainsi quelques jours, rien ne transparait des tragédies du passé ou des catastrophes économiques que le pays a traversées. Le seul indice réside dans le pouvoir d’achat que l’on se découvre dans le pays, signe que la monnaie argentine est faible.