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Eureka Skydeck, du bon positionnement d’une tour d’observation

L’Eureka Skydeck est la plus haute tour résidentielle d’Australie, avec 300 m de haut. L’ingénieur que je suis ne résiste pas à l’envie de vous dire que l’une de ses particularités est la présence de deux réservoirs de 300 m3 placés à son sommet, permettant d’amortir les déplacements en cas de vent violent (la sismicité étant faible dans la région). Le 88ème étage, situé à 285 m de haut, offre une vue panoramique à 360°.

De toutes les tours d’observation que nous avons visitées, celle-ci est la mieux positionnée. Excentrée par rapport au centre ville, elle permet d’avoir une vision d’ensemble des tours qui le constituent. A proximité de la rivière, nous avons une vue sur les ponts et passerelles qui la chevauchent. Enfin, de très nombreux monuments et ouvrages notables sont visibles depuis le chemin de ronde du 88ème étage. L’Eureka Skydeck permet d’embrasser la ville du regard, d’appréhender sa géographie, d’observer ses principaux monuments. Même si c’est ce qui est attendu d’une tour d’observation, le résultat a rarement été atteint avec une telle plénitude.

Ah oui, j’oubliais! Les filles et moi sommes entrés dans le cube The Edge, qui est en verre sur 5 faces (haut, bas et 3 faces latérales) et avance à l’extérieure de la façade. Nous n’avions pas le droit de prendre de photo. L’expérience était courte et peu impressionnante finalement!


L’Eureka Skydeck, vue du sol


Le centre ville avec au premier plan la gare de Flinders, la cathédrale Saint-Paul, la place Federation Square, le pont Princes qui chevauche la Yarra


Flinders station


Saint Paul’s cathedral


Federation square


Evan Walker bridge


Melbourne cricket ground


Shrine of remembrance, monument hommage aux femmes et aux hommes qui ont combattu durant la 1ère guerre mondiale


Victoria Government House


Les lacets de la Yarra et, au fond, la baie de Port Phillip

 

Maracanã

Nous avions promis à Emma, qui adore le football, que nous irions voir un match dans le stade mythique du Maracanã. A sa construction, ce stade comptait près de 200.000 places. Il a été réaménagé depuis. Il contient aujourd’hui environ 78.000 places.

Le lendemain de notre arrivée, nous nous sommes aperçus que le seul match que nous pouvions voir se jouait l’après-midi même, à 17h. Il opposait l’une des équipes de Rio, Flamengo, à Santos. Il était trop tard pour acheter les places sur Internet. Nous décidâmes de nous rendre directement au stade, en taxi. Nous arrivâmes environ une heure avant le coup d’envoi. Nous entreprîmes de rechercher un guichet. Mais point de guichet en vue. En revanche, il y avait de nombreux vendeurs de billets au noir. L’un d’entre eux insista un peu plus. Elise discuta avec lui. Il s’engagea à nous accompagner jusque dans l’enceinte du stade et à ne se faire payer que lorsque nous serions assis. Nous décidâmes de lui faire confiance. Nous le suivîmes donc en contournant un bon tiers du stade, nous passâmes les contrôles de billets, les contrôles de sécurité, gravîmes les marches et pénétrâmes dans l’enceinte avec lui, dans l’un des virages réservés au supporter de Flamengo. Les billets nous sont revenus à 10€ par personne ce qui est cher par rapport au prix normal, mais tout à fait compatible avec notre budget.

Le stade était au deux tiers plein. Seules les tribunes les plus chères étaient sans spectateurs. Les supporters de Santos étaient parqués dans un tout petit espace du virage diagonalement opposé au nôtre. Tout le reste du stade était en rouge et noir, les couleurs de Flamengo. Au-dessus de nous, un supporter brandissait un drapeau avec le visage de Zico, la star du club dans les années 80. Nous étions dans une section avec de nombreuses places disponibles. Mais au-dessus de nous et dans le virage sur notre droite, le stade était plein. Les supporters étaient venus avec tambours et autres percussions. Ils ont joué pendant tout le match faisant un bruit inimaginable, pour un simple match de championnat sans grand enjeu.

Flamengo menait 1 but à 0 à quelques minutes de la fin du match, au grand bonheur des supporters cariocas. Nous entreprîmes de sortir un peu avant la fin du match pour échapper à la foule agitée et bruyante des supporters. Juste au moment où nous nous levâmes, l’arbitre siffla un pénalty pour l’équipe de Santos. Impossible de poursuivre notre sortie, dans ces conditions! Heureusement, le joueur de Santos échoua à transformer le pénalty. Dès le pénalty manqué, nous profitâmes, de ce moment d’euphorie dans les tribunes pour nous faufiler vers la sortie du stade. Le score ne bougea plus et se termina donc sur la victoire de Flamengo.

 

 

Montréal, instantanés

Quelques instantanés de la ville de Montréal, pris au cours de la semaine passée…

 

La grande roue qui surplombe le Saint- Laurent offre une vue idéale sur la rivière et le vieux port.

 

Le quartier olympique de 76, réaménagé en cité des sciences, est un bel exemple de reconversion d’un complexe olympique éphémère. Nous avons pu admirer deux splendides films au planétarium situé dans cet ensemble : l’un, « continuum », à caractère artistique était un voyage de l’infiniment grand à l’infini petit ; l’autre, « aurorae », plus scientifique, nous invitait à découvrir les aurores boréales.

 

Magnifiques jeux de lumière pour illuminer l’autel et l’orgue de la basilique Sainte-Catherine.

 

La cathédrale Maire-Reine-du-Monde à la décoration plus sobre, mais de laquelle se dégage une belle sérénité.

 

Les écureuils sont présents partout dans la ville. Ils se laissent approcher sans crainte. Nous avons été encore plus surpris de voir des dizaines de ratons laveurs de grande taille s’approcher des personnes à la tombée de la nuit, au parc du Mont Royal. Mais ceux-là, je n’ai pas pu les prendre en photo, faute de luminosité suffisante.

 

Splendide Musée des Beaux Arts qui abritent des collections aussi riches en peinture européenne, depuis le Moyen-Age jusqu’aux Impressionnistes (ici Bouguereau), qu’en Art Moderne.