Rano Raraku est le volcan où se trouve la carrière de fabrication des moais. Il y aurait plus de 200 moais, plus ou moins achevés sur ce site. D’après les archéologues, toutes les statues ont un corps comparable, visible ou non. Elles sont dans des positions variées. Certaines sont debout, d’autres sont couchées, d’autres encore sont inclinées. La plupart sont partiellement ensevelies. On voit des têtes à peine émergées du sol. Et toujours les mêmes expressions empreintes de tristesse et de gravité, comme si les moais souffraient de cet abandon. Ce lieu a quelque chose de poignant et de mystérieux.
Depuis Rano Raraku, on aperçoit au loin l’Ahu de Tongariki et vice versa.
Le volcan Rano Raraku, vu depuis l’Ahu Tongariki
Deux moais couchés inachevés
Cette statue est singulière, à l’écart des autres et surtout plus semblable à un être humain
14 janvier 2019 at 12:08
Quelques photos, où l’on aperçoit des touristes sur le site, donnent une meilleure idée de la dimension des moais. J’imagine que cela doit être très impressionnant lorsque l’on se trouve à côté.
15 janvier 2019 at 01:53
Si tu regardes bien, il y avait d’autres photos avant avec des personnes. Même une avec Alice dans le premier article.
14 janvier 2019 at 17:10
Toutes ces photos me donnent à penser que ces moais exercent sur toi une véritable fascination. Au delà des croyances qui ont pu les prétexter, j’y vois le besoin de l’homme de se dépasser et de dépasser la nature en toutes circonstances. A l’instar de nos cathédrales et autres traces aujourd’hui envoyées dans l’espace avec des sondes, cette petite communauté humaine, certainement très isolée durant des siècles, au lieu de vivre tranquillement en Robinson Crusoé, a donné toute sa sueur et son intelligence pour « rester » au delà de sa finitude. J’associe aussi à tes remarques sur les grattes ciel du continent nord américain.
Ah Sapiens, quelle prétention portes tu ainsi dans tes chromosomes ?!
15 janvier 2019 at 01:54
Fascinant pour sûr.
15 janvier 2019 at 01:55
Rapprochement avec l’article sur Toronto tout à fait pertinent.
15 janvier 2019 at 07:50
Sapiens! Oh combien je suis d’accord. Qu’est-ce qui pousse ainsi l’homme à vouloir toujours plus? À transformer son environnement? S’extraire de la nature ou la dominer? Dépasser sa finitude? Etc.
15 janvier 2019 at 09:49
Il y a aussi, malheureusement, dans l’homme tout un côté obscur qui le pousse à se détruire, c’est là toute l’histoire de l’humanité qui nous donne encore aujourd’hui de bien tristes exemples.
15 janvier 2019 at 11:06
Pour autant la population humaine est en croissance de façon permanente : on est plus nombreux à vivre plus longtemps et en meilleure santé. Ce que nous détruisons, c’est notre environnement, la faune, la flore, les sols, les mers – la planète – d’aucun diront que nous la transformons. Ce que nous méconnaissons trop c’est la dimension immatérielle qui est probablement la réponse à nos questionnements.
15 janvier 2019 at 11:27
Ajoutons tout de même que nous allons finir par nous détruire nous-mêmes, n’est-ce pas?
15 janvier 2019 at 18:22
Tout à fait d’accord avec toi, Philippe. On sait très bien que les ressources de la planète ne sont pas inépuisables, et en détruisant notre environnement, avec une population qui s’accroit, comment l’homme pourra-t-il survivre ?
15 janvier 2019 at 18:52
Je n’imaginais pas qu’il y avait autant de statues sur l’île, ce sont vraiment des vestiges impressionnants .
Je m’étais fait la même réflexion que Jacques quant à leur taille par rapport aux humains.