Jour : 22 septembre 2018

Antelope Canyon, Arizona

Si le Grand Canyon est impressionnant du fait de ses dimensions exceptionnelles, la beauté d’Antelope Canyon réside dans les jeux de lumière rendus possibles par son étroitesse. Du fait de l’exigüité du passage, la visite d’Antelope Canyon se fait nécessairement accompagnée. Le canyon se situant sur la réserve Navajo, ce sont les indiens qui exploitent le site et assurent les visites.

Nous avons pris connaissance assez tardivement de la nécessité de réserver les visites suffisamment tôt. Nous étions à Green River, c’est-à-dire 8 jours avant. C’est Elise qui m’a alerté en lisant un autre blog de voyageur. Lorsque nous avons voulu réserver, il n’y avait plus qu’une possibilité (sur les 3 jours de présence à Page!). Le créneau n’était pas idéal car positionné en fin de journée, tandis que la lumière est optimale quand le soleil est au zénith. Nous avons malgré tout réservé immédiatement.

Le jour de la visite arrive. Nous nous rendons au point de ralliement : la boutique où les navajos vendent les billets. Le transfert vers la gorge se fait sur des petits camions avec 14 passagers positionnés à l’arrière sur deux banquettes qui se tournent le dos. Nous roulons une demi-heure pour arrivée à l’entrée de la gorge, la moitié du chemin sur de l’asphalte, l’autre moitié sur une piste très sablonneuse. Le conducteur navajo qui sera notre guide, s’en donne à coeur joie sur la piste pour nous secouer le plus possible. Les filles rient beaucoup. L’accès du canyon est indétectable si on ne le connaît pas. D’ailleurs, il semble que sa découverte soit tardive puisqu’elle aurait été faite par une jeune indienne en 1931. Notre guide, blagueur et sympathique, connaît tous les angles qui permettent d’observer des formes évocatrices dans la roche sculptée par l’eau, le sable et le vent : un lion, un loup, un ours, un coeur… Je n’ai pas réussi à tout voir! Il est tard et le canyon est plutôt sombre. Malgré tout, je prends de nombreuses photos en me disant que le post-traitement me permettra peut-être d’en tirer quelque chose. Je n’ai pas été déçu. Si au moment de la visite, la lumière était faible, l’oeil de mon objectif a permis de fixer des nuances de couleur dans l’ombre que j’ai pu révéler ensuite devant mon écran d’ordinateur.

 

L’entrée du Canyon

 

Les couleurs de l’ombre

 

Photos prises par le guide navajo

 

L’ours trouvé et photographié par Alice… le voyez-vous?

Page, Arizona

Page est situé à 200 km au nord de Flagstaff, à la limite avec l’Utah.

Si les nuits étaient fraîches à Flagstaff avec des températures autour de 10°C, à Page nous avons affronté des températures très chaudes avoisinant les 40°C dans la journée et dépassant les 25°C la nuit.

Page est une toute petite ville de moins de 10 000 habitants. Elle a été créée en 1957 à l’occasion de la construction du barrage de Glen Canyon. Malgré sa taille, la ville est une étape touristique importante, car elle se situe à proximité de deux sites très visités : Lake Powell et Antelope Canyon. La ville compte un nombre impressionnant d’hôtels. L’hôtel où nous avons séjourné 3 jours est d’ailleurs l’un de ceux qui présente le meilleur rapport qualité-prix, sans doute du fait de la concurrence qui existe.

Meteor Crater, Arizona

Situé à environ 60 km de Flagstaff, Meteor Crater est un immense cratère créé par une météorite tombée il y a environ 50 000 ans.

Il est difficile de prendre conscience de la taille du cratère quand on le voit. Pourtant ses dimensions sont impressionnantes. Entre 1,2 et 1,4 km de diamètre et 190 m de profondeur. Le fond du cratère n’est pas accessible. Le  cratère est utilisé à des fins scientifiques. Il a également servi de base d’entraînement pour le programme Apollo avant la mission lunaire. Une capsule d’entraînement d’Apollo est d’ailleurs visible à l’entrée du site.

Le ticket d’entrée donne également accès à un musée intéressant sur les météorites. C’est l’occasion de se rappeler que la chute d’une météorite pourrait être à l’origine de l’extinction des dinosaures et que ce péril pourrait causer l’extinction de l’humanité.